Nov 10, 2022
admin

New Site (2022)

New Site (with temporary address – it’s complicated…):
https://dan.basicbruegel.com/

Screen Shot 2022-11-10 at 8.59.13 PM

Jun 4, 2022
admin

Pour apaiser les dieux (2022)

À mesure que les prêtres se hâtaient, la frénésie du peuple augmentait ; le nombre des victimes diminuant, les uns criaient de les épargner, les autres qu’il en fallait encore. On aurait dit que les murs chargés de monde s’écroulaient sous les hurlements d’épouvanté et de volupté mystique. Puis des fidèles arrivèrent dans les allées, traînant leurs enfants qui s’accrochaient à eux ; et ils les battaient pour leur faire lâcher prise et les remettre aux hommes rouges. Les joueurs d’instruments quelquefois s’arrêtaient épuisés ; alors on entendait les cris des mères et le grésillement de la graisse qui tombait sur les charbons. Les buveurs de jusquiame, marchant à quatre pattes, tournaient autour du colosse et rugissaient comme des tigres ; les Yidonim vaticinaient, les Dévoués chantaient avec leurs lèvres fendues ; on avait rompu les grillages, tous voulaient leur part du sacrifice ; – et les pères dont les enfants étaient morts autrefois, jetaient dans le feu leurs effigies, leurs jouets, leurs ossements conservés. Quelques-uns qui avaient des couteaux se précipitèrent sur les autres. On s’entr’égorgea. Avec des vans de bronze, les hiérodoules prirent au bord de la dalle les cendres tombées ; et ils les lançaient dans l’air, afin que le sacrifice s’éparpillât sur la ville et jusqu’à la région des étoiles.

Gustave Flaubert, Salammbô

 

Alors que j’étais étudiant à la polyvalente de Mathieu-Martin une professeure de français nous avait fait lire Salammbô de Flaubert. Ce roman historique, de tumultes et de batailles, d’hommes écrasés par des éléphants, d’autres dévorés par des lions, raconte l’histoire de Salammbô et de son amour pour le chef des mercenaires. La ville de Carthage est assiégée par les barbares qui demandent à être payés pour leurs services rendus en Sicile. Bientôt la ville manque d’eau et de nourriture, et dans la chaleur de plus en plus accablante le vent de la violence souffle avec une énergie redoublée. Ce qui m’a le plus marqué dans ce livre a été le chapitre consacré au Moloch, un monstre divin dévorateur au corps d’homme et une tête de taureau à qui l’on sacrifiait des enfants.

En apprenant la nouvelle de la fusillade de Uvalde au Texas, et un peu plus tard en voyant le logo de la convention de la National Riffle Association de Houston, je me suis rappelé Salammbô et l’infanticide rituel au Moloch. Ces enfants jetés dans l’antre du monstre, sacrifiés pour apaiser les dieux, avaient soudainement une présence texane. Les évènements qui ont eu lieu dans cet état américain, comme ceux de Sandy Hook au Connecticut, sont d’une horreur impossible à quantifier, mais aux États-Unis, et ce jusqu’à nouvel ordre, c’est le prix que les Américains ont décidé de payer. Pour le droit d’accès aux armes à feu un échange doit avoir lieu, une transaction, un sacrifice : des enfants doivent mourir. Dans le continuel défilement de ces tragédies, il devient de plus en plus clair que la fonction première de ces sacrifices est de rendre hommage au dieu des armes à feu. Ces drames sont en quelque sorte les pierres d’assise sur lesquelles la soi-disant sacralité du deuxième amendement est érigée. Il est vrai que la réaction de Joe Biden est immensément plus directe que celle de Barack Obama après Sandy Hook, mais avant de se réjouir de la fin des massacres, il faudra voir si ces vœux se traduiront en actions concrètes. D’ici là, les sacrifices ne font pas seulement partie du quotidien, ils sont essentiels au culte.

Dans cette optique, les Américains et les médias ne devraient plus parler des vies perdues, car elles sont garantes du privilège de tirer sur tout ce qui bouge. Dans un pays où il y a plus d’armes que de personnes, notre indignation est sans importance, elle ne changera pas le cours des choses. Dara Rosen, une ancienne élève et survivante de la fusillade à l’école Marjory Stoneman Douglas de Parkland, en Floride, confiait dans un article paru le 29 mai 2022 dans le journal The Guardian, qu’elle-même perdait espoir de voir les choses changées. La mort de vingt enfants âgés de six à sept ans à Sandy Hook n’a pas réussi à faire tourner le vent de la folie, et le poids des dix-neuf enfants âgés de 9 ou 10 de la fusillade d’Uvalde ne suffira probablement pas à changer la donne. Le vent souffle trop fort et la chaleur est de plus en plus accablante.

 


I hid in fear while a gunman killed 17 at my school four years ago. Why has nothing changed?
https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/may/29/texas-school-shooting-us-gun-control

Salammbô – Chapitre 13  – Moloch
https://www.mediterranees.net/romans/salammbo3/salammbo13.html

Les sacrifices d’enfants chez les Carthaginois
https://www.lhistoire.fr/les-sacrifices-denfants-chez-les-carthaginois

Le sacrifice dans la Bible / Sa fonction théologique
https://www.cairn.info/revue-pardes-2005-2-page-161.htm

National Rifle Association
https://www.nraam.org/

The True History Of Moloch, The Ancient God Of Child Sacrifice
https://allthatsinteresting.com/moloch

Biden demands action on guns: ‘How much more carnage are we willing to accept?’
https://www.politico.com/news/2022/06/02/biden-demands-action-on-guns-how-much-more-carnage-are-we-willing-to-accept-00036916

The Real Reason Obama Didn’t Pass Gun Control
https://www.politico.com/magazine/story/2019/08/16/obama-gun-control-227625/

Now is the time to do something about gun violence.
https://obamawhitehouse.archives.gov/issues/preventing-gun-violence

President Obama Speaks on the Shooting in Connecticut
https://obamawhitehouse.archives.gov/blog/2012/12/14/president-obama-speaks-shooting-connecticut

 

May 11, 2022
admin

Discours d’acceptation – Prix de la lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick pour les arts littéraires (2022)

De gauche à droite: Mathieu Léger, Daniel H. Dugas, son honneur Brenda Murphy et Sandra Le Couteur. Crédit photo: Matthew Brown.

(Fredericton, le 11 mai 2022) Le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick (artsnb) a eu le plaisir de tenir un gala pour célébrer les récipiendaires 2021 des Prix de la lieutenante-gouverneure pour l’excellence dans les arts. L’événement biennal très attendu, initialement prévu pour novembre 2021, a été accueilli par l’honorable Brenda Murphy, lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick, à la Résidence du gouverneur, à Fredericton.

Voici le discours que j’ai lu lors de la remise des Prix de la lieutenante-gouverneure pour l’excellence dans les arts.

Bonsoir mesdames, messieurs. J’aimerais tout d’abord souligner la présence de son Honneur, l’honorable Brenda Murphy, lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick et de sa conjointe son Honneur Linda Boyle, de l’honorable Tammy Scott-Wallace, ministre du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture, de Madame Isabelle Thériault, députée de Caraquet, de Monsieur David Coon, député de Fredericton-Sud, du Cercle des Ainés ainsi que de Maggie Paul.

C’est avec beaucoup d’émotion que j’accepte ce prix de la lieutenante-gouverneure du Nouveau-Brunswick pour les arts littéraires. J’aimerais remercier artsnb ainsi que les membres du jury qui ont pris la décision de m’octroyer cet honneur. Un merci tout particulier à David Décarie d’avoir si gentiment proposé ma candidature.

J’aimerais ici remercier les personnes qui m’ont aidé au fil des ans : mes parents, bien entendu; mon père qui m’a légué à moi, à mes sœurs et à mes frères le goût et la passion des livres; merci aussi à celles et à ceux qui m’ont encouragé à préciser ma pensée; Gérard Étienne qui le premier m’a offert ses commentaires; Gérald Leblanc, mon premier éditeur aux Éditions Perce-Neige; Michel Henri des Éditions Michel Henri; denise truax des Éditions Prise de parole et Catherine Payrare du Small Walker Press. Enfin je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à Valerie LeBlanc qui, depuis plus de trente ans, m’accompagne dans tous mes projets. Quelques-uns des livres et des vidéopoèmes produits ont été coécrits par Valerie, ce qui fait que ce prix est aussi le sien.

Je ne pourrais passer sous silence l’immense contribution d’organismes qui continuent d’enrichir l’écosystème littéraire de notre province en donnant la parole à tant d’autrices et d’auteurs d’ici et d’ailleurs. La revue Ancrages et le Festival acadien de poésie de Caraquet sont deux piliers du secteur francophone qui soutiennent une effervescence d’activités. L’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick et Acadie Vie, avec son Prix littéraire Antonine-Maillet, sont également des entités qui font de notre monde un environnement plus sain.

La langue est un organe et un outil. Elle nous permet d’entrer en contact. Les langues (au pluriel) décuplent ce pouvoir. L’écrivaine Inez Baranay, née à Naples en Italie de parents hongrois, a grandi en Australie. Elle disait qu’une culture bilingue pouvait donner un accent différent à la façon dont un auteur ou une autrice pense. Cette différence peut s’observer facilement devant n’importe quelle étagère de bibliothèque. Il est en effet facile de voir dans quelle langue les livres sont écrits : les titres des livres français et allemands par exemple, nous font pencher la tête vers la gauche, and English or Italian books make us lean to the right. A bilingual ‘bibliothèque’, by alternating the movement of the head to the left and then to the right, will exercise the sterno-cleido mastoid muscle and decrease the stiffening of the neck muscles. Théoriquement, au Nouveau-Brunswick personne ne devrait souffrir de torticolis.

Mais au-delà des manières de voir le monde, il y a la question existentielle de la raison de l’écriture. Alors oui, pourquoi donc écrire ? On écrit pour dire le monde, pour témoigner de sa réalité, pour faire sens de ce qui nous entoure. On écrit pour s’embarquer dans le tournoiement du monde et le questionner s’il le faut. Nous vivons aujourd’hui dans une période où il est de plus en plus difficile de faire sens : tout semble déraper dans les glissements des guerres sans fin, de l’urgence face aux changements climatiques, de la pandémie qui s’éternise. Un monde de plus en plus nuancé par nos particularités et non par notre universalité, par le nous et non plus par le vous. Dans tous ces bombardements, notre résilience est mise à rude épreuve et les chemins de la création, comme tous les autres chemins de la vie, sont encombrés de plus en plus obstacles et de doutes.

Oui, c’est l’urgence de la guerre qui domine aujourd’hui, mais nous devons persister à dire le monde, car la création en est le souffle et nous le savons toustes : l’être humain ne peut retenir sa respiration qu’une ou deux minutes tout au plus. Nous sommes ainsi faits. Les artistes persistent à respirer profondément, car c’est une manière de s’acquitter du passé, de s’affranchir de l’avenir et de dire le présent. Toute création permet de refaire le monde, de le construire avec plus de générosité, avec plus d’oxygène, et chaque bombe, chaque missile, chaque char d’assaut acheté puis détruit représente des richesses dérobées à l’humanité. La création s’oppose à tous les mouvements d’obscurantisme qui reviennent sans cesse hanter le monde, le défigurer, lui dérober sa lumière. Allen Ginsberg disait The only thing that can save the world is the reclaiming of the awareness of the world. That is what poetry does. Cette conscience du monde est ce qui nous permet de nous sentir exister, d’être présent à nous-mêmes. Sans elle, le monde n’existerait pas et sans elle, le monde ne pourra pas être sauvé.

Et c’est aux artistes que revient la tâche de réinventer le monde, de réimaginer notre présence dans ce monde. Je pense à tous ces projets qui tendent à rapprocher artistes et scientifiques. Mais je me dis qu’il faudrait bien un jour avoir un programme qui offre non seulement aux peintres de travailler avec des biologistes, mais des programmes qui offrent la chance aux physicien.ne.s de travailler avec des poètes. Cela n’existe pas, pourtant nous savons tous que la vie est une voie à double sens et qu’une conversation ne peut exister sans la contribution de tout le monde.

May 6, 2022
admin

Acadie Nouvelle (2022)

Merci, Sylvie Mousseau, pour cette revue de presse !

« Fundy » sera lancé le 20 mai au Centre culturel Aberdeen. Laura Ritchie, la directrice de la galerie d’art de Mount Saint Vincent University, où l’exposition « Fundy » a eu lieu, sera présente ! Plus de détails prochainement !

Thank you, Sylvie Mousseau, for this press review!

‘Fundy’ will be launched on May 20th at the Aberdeen Cultural Centre. Laura Ritchie, the Director of the Mount Saint Vincent University Art Gallery, where the ‘Fundy’ exhibition took place, will be in attendance! More information soon!

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Apr 29, 2022
admin

Adieu Twitter. (2022)

Je suis triste d’avoir supprimé mon compte Twitter. J’étais sur la plateforme depuis 2009 et j’aimais beaucoup le format. Je me sens un peu orphelin ce soir, mais la venue d’Elon Musk a changé la donne. Plusieurs ont décidé de rester sur Twitter malgré la prise de contrôle, quelques-uns ont même déclaré qu’en restant ils résistaient à l’oppresseur. De mon côté, je pense que la venue d’un tel personnage, d’un égocentrisme qui rivalise avec celui de Trump, est dangereuse. Twitter est maintenant le jouet privé d’un grand malade et je ne veux en aucun cas m’associer et encourager ses lubies. D’autre part, c’était vraiment facile et très rapide d’effacer 13 ans de gazouillis.

I am sad to have deleted my Twitter account. I was on the platform since 2009 and I really liked the format. I feel orphaned tonight, but Elon Musk’s arrival changed the game. Many have decided to stay on Twitter despite the takeover. Some have cited that by staying, they are poised to participate in a kind of resistance to the oppressor. For my part, I think that the arrival of such a character, with an egocentricity that rivals Trump’s, is dangerous. Twitter is now the private plaything of a madman, and I don’t want to be associated with or encourage his whims in any way. On the other hand, it was really easy and quick to erase 13 years of tweets.

Feb 7, 2022
admin

ABC: Art, Biodiversity and Condos (2022)

A recent article in the Toronto Star about a new mural installed in front of a luxury condo prompted me to reflect on art and biodiversity. My first reaction:

 

I admit I should have said celebrating instead of enhancing. I reread the article trying to make sense of it all, to remain open minded, and I tried to understand the motivations of both the artist and the developers. I cannot.

If biodiversity is the quality or state of having a large number of plant and animal species in an area, any new buildings that use that specific area, have direct impacts in terms of destruction of habitats and more subtle effects on biodiversity such as disturbance and fragmentation.[1]

There are many problems with the placement of this artwork. First, biodiversity and luxury condos don’t go hand in hand. There is a disjunction between the two even if the developers would like us to think otherwise. If biodiversity is for everyone, luxury condos are not. Moreover, there is a direct link between the loss of biodiversity and economic inequalities.[2] In other words, economic inequality predicts biodiversity loss. [3] I don’t know if a mural on the shady side of the building might remind us of flourishing biodiversity, or is it more likely a memento mori for it. Are we supposed to consider the biodiversity of Lake Ontario and its waterfront parks before or after the mural was put up?

The artist tells us that she was thinking of horizons, the way light reflects on water at different times of day and season. It’s too bad that the mural is facing the highway. The ones who have lakeside view apartments, would be more in tune to this than the ones who gaze inland. For those driving by, in the shadow of the building, it might be a wishful reminder that everything is excellent.

On the bright side, I am happy to read that the panels are recyclable, but it is a quality that remains obscure when we talk about permanent sculpture.

New condo celebrates lakefront biodiversity with 120-metre mural along the Gardiner (February 2, 2022)

 

[1] http://www.businessandbiodiversity.org/construction.html

[2] https://www.mcgill.ca/newsroom/channels/news/biodiversity-loss-linked-economic-inequality-worldwide-25398

[3] https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0000444

 

Mirabella Luxury Condominiums


 


February 7, 2022


February 8, 2022

 

 

Feb 4, 2022
admin

162 hospitalisations (2022)

En lisant le titre de la nouvelle « 162 hospitalisations mardi au N.-B., mais le sommet n’est pas encore atteint », j’ai tout de suite compris l’épuisement et le découragement de la travailleuse de la santé qu’on nous montre dans la photo qui illustre la nouvelle. Elle regarde par la fenêtre comme pour y voir une issue de secours, une lumière qui se pointerait à l’horizon. Je l’imagine au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont ou à l’Hôpital de Moncton. Pour un instant, j’ai partagé avec elle la difficulté actuelle, mais en regardant la légende sous l’image j’ai remarqué que c’était une photographie de l’agence Getty Images.

Ce découragement n’est donc pas le réel découragement éprouvé par les travailleurs de la santé du Nouveau-Brunswick, il s’agit d’un archétype de l’épuisement; une représentation qui est à vendre et qui a été achetée. L’image a peut-être été faite avant la COVID, qui sait, et la personne en uniforme médical n’a possiblement aucun lien avec le domaine de la santé. Son stéthoscope pourrait n’être qu’un accessoire. Nous ne savons rien de cette femme et des conditions qui ont entouré la production de l’image dans laquelle elle figure. On nous la présente comme faisant partie intégrante de l’information, et elle nous parle. C’est une mise en scène pour augmenter ce que nous pourrions ressentir, pour exacerber le lien émotionnel que nous pourrions développer avec la nouvelle. L’empathie que j’avais ressentie pour cette travailleuse n’était qu’une illusion, et ce simulacre ainsi attaché à la crise sanitaire (qui elle est bien réelle) est dommageable pour la nouvelle, je pense.

Radio-Canada
le 1 février 2022
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858919/hospitalisations-nb-sommet-pic-morts-fevrier

Dec 12, 2021
admin

Fundy – closing soon (2021)

Our Fundy exhibition at the MSVU Art Gallery is moving into its last week with the closing coming up on Friday, December 17. Here are a few installation photos and the link to our Radio-Canada Nova Scotia interview with Caroline Lévesque.

Notre exposition Fundy se poursuit à la galerie d’art de l’Université Mount Saint Vincent jusqu’au vendredi 17 décembre. Voici quelques photos de l’installation et le lien vers notre interview avec Caroline Lévesque de Radio Canada Nouvelle-Écosse.

Dec 11, 2021
admin

Émoji, etc. + emoji, etc. (2021)

Voici les couvertures de mon prochain livre : « émoji, etc. », et « emoji, etc. ». Il s’agit d’une œuvre à deux visages, un en français, l’autre en anglais, qui se croisent et se complètent. Les livres devraient sortir au mois de janvier 2022. À bientôt !

Soon!
Coming out in January 2022, here are the covers from my next publication ‘emoji, etc.’, and ‘émoji, etc.’. In this two-part work; one in English, one in French, the texts intersect and complement each other.

Nov 17, 2021
admin

Everglades in Saint John, NB (2021)

Today we had the pleasure of presenting a virtual talk on the Everglades at the University of New Brunswick in Saint John. We were invited to speak through the Lorenzo Society and Eric Weissman’s Introduction to Visual Sociology class. Thanks to Andrea Kikuchi, Coordinator-Faculty of Arts, the Lorenzo Society UNB Saint John, Eric, and the students!





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Daniel H. Dugas

Artiste numérique, poète et musicien, Daniel H. Dugas a participé à des expositions individuelles et de groupe ainsi qu’à plusieurs festivals et événements de poésie en Amérique du Nord, en Europe, au Mexique et en Australie. Son treizième recueil de poésie « émoji, etc. » / « emoji, etc. » vient de paraître aux Éditions Basic Bruegel.

Daniel H. Dugas is a poet, musician, and videographer. He has participated in solo and group exhibitions as well as festivals and literary events in North America, Europe, Mexico, and Australia. His thirteenth book of poetry, 'émoji, etc.' / 'emoji, etc.' has been published by the Éditions Basic Bruegel Editions.

Date : Mars / March 2022
Genre : Poésie / Poetry
Français / English

émoji, etc. / emoji, etc.

Date: Mai / May 2022
Genre: Vidéopoésie/Videopoetry
Français/English

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