Salon du livre de la Péninsule Acadienne (2010)
Je reviens de Shipaggan où je participais à la 7ième édition du salon du livre de la Péninsule. Une très belle expérience avec un public nombreux. David Lonergan animait la Scène média avec une grande générosité et une énergie débordante! Il lançait sa nouvelle anthologie de la littérature acadienne intitulée Paroles d’Acadie (Éditions Prise de Parole) dans laquelle je figure : p 263-269
De plus il dirigeait la soirée littéraire Paroles d’Acadie où il a invité sur scène les auteurs et poètes Christian Brun, Herménégilde Chiasson, Gracia Couturier, Daniel Dugas, Melvin Gallant, Hélène Harbec, Georgette LeBlanc, Claude LeBouthillier, Marguerite Maillet et Serge Patrice Thibodeau.
Hé! version numérique (2010)
Mon dernier recueil, Hé! suivi de Icônes est maintenant disponible en version numérique:
http://vitrine.entrepotnumerique.com/p/4751?mid=120
Sudbury (2010)
Une semaine à Sudbury mouvementée et riche en rencontres. Tout d’abord au Salon du Livre du Grand Sudbury où j’ai lancé mon dernier livre Hé! et parallèlement à la Foire d’art alternatif de Sudbury où j’ai, avec Valerie LeBlanc, travaillé sur Soundbury, un projet de cartographie sonore. Le projet qui s’est déroulé au milieu d’une grande tempête de neige, est maintenant en ligne sur notre blog : http://soundbury.wordpress.com/ Il contient une carte Google avec une trentaine de pistes sonores ainsi que 10 pensées audio.
Communiqué – hé! (2010)
Hé ! suivi de Icônes (2010)
J’ai un nouveau recueil de poésie qui va être publié aux Éditions Prise de parole. Le livre sera lancé lors du Salon du livre du Grand Sudbury, Ontario au début mai 2010.
Hé ! suivi de Icônes de Daniel Dugas est un combat bien mené entre l’état d’un monde à la fois dépourvu de sens et, paradoxalement, débordant de créations destinées à interpeller les sens. Quelle place alors pour l’émerveillement, cette qualité première que l’on trouve chez l’enfant mais qui, à l’âge adulte, est pollué, difficile à trouver, forcé même parfois parmi tant de désabusements ? Heureusement, il y a ces restes d’exclamations, spontanées, imprévisibles, qui prennent l’adulte au dépourvu. Quand, justement, se glissent l’innocente surprise, le bonheur sporadique, le rêve battant, que pointe l’espoir en étincelle…
Même un détour serait correct (2008)
Une critique de Même un détour serait correct par Antonio D’Alfonso qui a paru dans la revue Liaison, n° 138, hiver 2007-2008, p. 54.
PLUS QUE LA COUVERTURE (l’habit), ce sont les épigraphes qui aident à mieux comprendre un livre. Ces installations métaphoriques agissent, telles des signalisations routières. On le sait, un recueil de poésie n’a pas besoin de ce genre d’indicateur de sens. Heureusement, un vers est le moins linéaire des phrases, ce pont qui permet à notre imagination de vaguer à travers tous les sens. Disons simplement que, de temps en temps, le poète cherche, en citant un autre écrivain, à limiter les divagations chez le lecteur. Un clin d’œil.
Daniel Dugas de l’Acadie utilise trois épigraphes: un de Charles Bukowski, un autre de Léo Ferré et le dernier d’Herbert Read. Au fur et à mesure que nous avançons dans notre lecture, chacun révèle l’engagement politique de l’auteur, qui pointe clairement dans une certaine direction. Me voici, semble-t-il dire.
Le premier poème du livre s’ouvre sur « des monstres », et le dernier se termine avec « de la faible lueur au bout des tunnels ». Ce n’est pas un hasard si Dugas clôt le premier poème sur les monstres avec le vers « des fils d’Ariane » et cite à la fin son recueil de tunnels. Même un détour serait correct est un livre sur le sens que prennent les choses, plus que leur signification leur direction, ou plus exactement, la non-signification des choses qui reviennent au point de départ. On détale dans ce dédale de la « noirceur » avec l’espoir de se trouver là où « la plus petite lueur/est encore la chose la plus brillante de l’Univers ».
Ce n’est non plus un hasard si Dugas cherche à donner du sens à ce qui semble abstrait. Il se réfère au mathématicien suisse Leonhard Euler et s’amuse avec son idée des sept ponts de Königsberg pour écrire une forte et brillante section poétique, « Le problème du pont de Königsberg ». Comment traverser ce monde sans jamais utiliser le même pont deux fois de suite? C’est malheureusement impossible. Euler l’a démontré́ dans le dix- huitième siècle. Dugas semble croire que oui, tout est possible.
Si cela est vrai, contentons- nous des détours, allons dans le sens contraire du raccourci. Allons par le plus long chemin. Dugas propose une solution bien originale à ce problème mathématique de la répétition : «l’histoire des ponts/c’est l’histoire des désirs d’aller de l’autre coté́/d’aller vers l’autre». L’autre voie, c’est «le pont qui bouge pendant que l’eau reste immobile ».
J’aime quand un poème me faire rêver à l’Ailleurs et, chez Daniel Dugas, l’Ailleurs, c’est toujours la réalité́. Aucune immobilité́, aucune stagnation: les titres des poèmes sont des verbes à l’infinitif (sauf trois, les substantifs utilisés dans le premier vers de chaque section) présentes tous en ordre alphabétique (comme des ordres ?). Le recueil se divise en trois sections : « L’effondrement de l’architecture », « Le problème du pont de Königsberg» et «Porte-Bonheur», où les poèmes y sont disposés dans une mise en page singulière: dans la première section, ils sont alignés à la gauche de la marge ; dans la deuxième, ils sont centrés, et dans la dernière, Daniel Dugas les aligne à la marge de droite. Indice d’une trinité́ du bonheur? Possible. Parfaitement, maïeutiquement, «une oasis pour les assoiffés… les affamées… les blessés…».
Daniel Dugas, Même un détour serait correct, poésie, les Éditions Prise de parole, Sudbury, 2006, 86 pages.
http://www.erudit.org/culture/liaison1076624/liaison1080654/40651ac.pdf
Même un détour serait correct (2006)
Même un détour serait correct est animé par la révolte contre le pouvoir sauvage. Les vers y oscillent entre la dénonciation impuissante et l’espoir calculé. Un « refus global » prononcé avec émotion, qui aménage ponts et possibilités permettant à l’homme de « traverser de l’autre côté ».
Daniel H. Dugas
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