Feb 25, 2016
admin

Apples and Oranges (2016)

I am very happy that my video: Apples and Oranges has been accepted in the FILE 2016 – Video Art! The exhibition will be held from July to August in Sao Paulo, Brazil.

Apples and Oranges examines the question of boundaries. It is a video about freedom and captivity, about wilderness and confinement, about a prison existing next to a National Park.

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Apples and Oranges is also designed to be presented as a three channel projection/installation.

Feb 24, 2016
admin

Caution over daring (2016)

Irving Oil has contracted B + H Architects to design their new headquarters. The company had a unique chance to create a bold architectural statement, something that would have stood out in the cosy downtown of Saint John, the first incorporated city in Canada. It’s not every day that a chance like this comes along. Instead, Irving decided to build something that looks like a totalitarian monument reminiscent of the best of Ernst Sagebiel, whose style was described as “Luftwaffe modern”. They could have made an audacious statement, but chose caution over daring.

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Irving Oil reveals plans for new headquarters in Saint John

Jan 27, 2016
admin

Une décennie de mouvance poétique (2016)

Astheure publiait au mois de novembre dernier une critique de « L’Acadie n’est pas une carte postale ». Ce spectacle hommage à Gérald Leblanc était présenté dans le cadre du Festival international de littérature à Montréal le 28 septembre 2015. Bien content de lire les commentaires de Geneviève D’Ortun sur ma prestation.

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Crédit photo : Pierre Crépô.

Des voix de l’Acadie actuelle à l’Acadie n’est pas une carte postale : une décennie de mouvance poétique marquée par l’héritage de Gérald Leblanc – Geneviève D’Ortun

27 novembre 2015 · par Astheure · dans Critique artistique.
L’Acadie n’est pas une carte postale, Éric Cormier [direction artistique et littéraire], Montréal, Festival international de littérature, 28 septembre 2015. Soirée de poésie.

Le décor du Lion d’Or est rouge ce soir, comme la majestueuse éclipse lunaire que l’univers nous a servie hier. Nous sommes dans cette salle à l’ambiance très chaleureuse, voire utérine, pour goûter la poésie présentée au Festival international de littérature (FIL), mais aussi pour marquer un triste anniversaire: celui du départ, il y a dix ans, du poète acadien Gérald Leblanc, instigateur d’un mouvement artistique urbain résolument ancré dans l’authenticité et toujours d’actualité. La salle est rouge, mais l’atmosphère est teintée de bleu. De bleu mouvant…

Soulignons qu’en mai 2004 ce même lieu s’animait pour accueillir Les voix de l’Acadie actuelle, une soirée orchestrée par Gérald Leblanc réunissant Frédric Gary Comeau, Bernard Falaise, les Païens, Marc Chops Arsenault, Éric Cormier, France Daigle, Judith Hamel, Christian Roy, Serge Patrice Thibodeau et Marie-Jo Thério. Plusieurs de ces artistes foulent à nouveau les planches du Lion d’Or ce soir pour scander que « l’Acadie n’est pas une carte postale ».

Gérald, je te connais à travers tes très fidèles amis, des artistes pour qui ton énergie vibre encore au quotidien, des gens dont tu teintes toujours les souvenirs d’un éclat de rire. Je te connais à travers ta plume puisque je n’ai pas eu la chance de te croiser ici-bas avant le 30 mai 2005, jour de ton départ. Ce soir, j’ai soif de ta poésie, j’ai hâte de te découvrir à travers le regard de tes anciens complices.

Après une introduction flamboyante du poète Jean-Paul Daoust, maître de cérémonie pour la soirée, Éric Cormier, le concepteur de l’hommage, donne le coup d’envoi. Se succèdent ensuite une projection du court-métrage Mouvance de Chris LeBlanc et des performances de Gabriel Robichaud, Georgette LeBlanc, Fredric Gary Comeau, Joseph Edgar, Daniel Dugas, Serge-Patrice Thibodeau et Marie-Jo Thério, le tout accompagné en musique par les délicieuses ambiances de Marc Chops Arsenault (basse), Bernard Falaise (guitare) et Philippe Melanson (percussions) et tissé de lectures d’œuvres de Leblanc choisies par Jean-Paul Daoust.

La réunion éclectique d’artistes de L’Acadie n’est pas une carte postale donne lieu à quelques moments de partage particulièrement réussis, denrées trop rares (et donc savoureuses) lors des conventionnelles soirées de poésie. Quel plaisir que de redécouvrir le court-métrage Mouvance qui nous fait sillonner Moncton en suivant la voix de Leblanc accompagnée des Païens[1], de rigoler devant la spontanéité désarmante de Georgette LeBlanc, d’être bercé par la voix envoûtante de Fredric Gary Comeau qui mord dans ses mots jusqu’à en briser le sens pour créer un nouveau rythme… Au chapitre des lectures percussives, le public est bien servi ce soir: les chansons enlevantes offertes par un Joseph Edgar à l’énergie communicatrice viennent agréablement ponctuer l’événement. La contribution originale de Daniel Dugas dans cet amalgame poétique vient quant à elle des montages audio-vidéo très réussis qui accompagnent ses lectures: les associations d’images proposées frappent l’imaginaire du public et fournissent à ses textes une nouvelle profondeur. Et, bien entendu, la vocaliste et improvisatrice hors pair Marie-Jo Thério rayonne sur scène, illuminant le Lion d’Or par la poésie incarnée que sont les mots de Leblanc dans sa bouche : une grandiose finale pour une soirée qui pourrait autrement, de par son format conventionnel, sombrer dans la répétition et l’uniformité.

Là où l’événement perd de son panache, c’est dans sa structure répétitive, donc prévisible, et dans ses longueurs… Déception ici face à l’uniformité des nuances dans la lecture de Gabriel Robichaud qui offre au public une performance plutôt égale sur un ton révolté et à un fort volume d’un texte coécrit avec Jean-Philippe Raîche. Complètement aux antipodes côté intensité, Serge Patrice Thibodeau livre, plus tard dans la soirée, une performance s’étirant en longueur, heureusement colorée par des interventions musicales inventives de Bernard Falaise à la guitare.

Une question subsiste à la suite de cette soirée-hommage à Gérald Leblanc: comment pourrions-nous revisiter le format traditionnel des soirées de lecture avec musique de manière à créer un spectacle engageant et mémorable ? Une partie du problème se trouve peut-être dans la courte préparation habituellement dévolue à la mise en place d’un tel événement. Bien entendu, la rencontre spontanée entre plusieurs artisans des mots et des sons peut donner lieu à des moments d’abandon et de communion d’une force brute ou encore permettre l’expression d’une fragilité ou d’une vulnérabilité troublantes: lorsque des artistes improvisent sans filet, ils embrassent le risque, ils foncent, ils se font confiance, ils se livrent et s’accueillent. Or, dans ce cas-ci nous ne sommes pas dans l’improvisation pure: le matériau de base de chaque segment est déterminé par le choix du poème et de son interprétation par l’auteur. Des périodes de répétition et d’exploration plus longues entre les invités et les musiciens permettraient peut-être de dégager plus clairement les ambiances et les sonorités particulières des textes…

Malgré l’impact de l’œuvre de Leblanc en poésie francophone nord-américaine (en entrevue, Jean-Paul Daoust le compare à Miron), le Lion d’Or n’est pas plein ce soir. Face à la diminution de la fréquentation de spectacles en salle, les artisans de la scène se voient contraints de redoubler d’efforts pour attirer le public, et la soirée de poésie n’échappe pas à ce phénomène. Peut-être que l’intérêt de ce type d’événement passe obligatoirement par une réflexion et une refonte de son format de la part de ses principaux créateurs (poètes, musiciens et concepteurs), car il ne suffit plus de simplement enchaîner des rencontres pour orchestrer un spectacle au contenu substantiel. Gérald aurait dit : « Surprenez-moi »…

Finalement, le pari de L’Acadie n’est pas une carte postale est presque gagné: des thèmes chers à Leblanc (le voyage, la quête d’identité, le positionnement social) ont été soulignés par les auteurs invités afin de créer un hommage en tissant des ponts entre son œuvre et la poésie actuelle. Par contre, la partie « hommage » de la soirée, bien que très tangible dans l’animation de Jean-Paul Daoust, n’est distillée que par quelques rares commentaires de Fredric Gary Comeau et de Joseph Edgar. Elle ne prend tout son sens que durant la prestation de Marie-Jo Thério, qui partage avec le public quelques souvenirs personnels et émouvants qu’elle garde de l’homme. Cette disparité entre le contenu émotionnel de l’animation et les prestations d’auteurs crée un hiatus avec lequel le public doit composer pour se construire une image du poète. La soirée comporte par ailleurs des extraits d’ouvrages attendus de Georgette LeBlanc et Fredric Gary Comeau.

Gérald : ton legs artistique et personnel est si riche que nous nous réunirons encore souvent pour le souligner. À la prochaine, donc. See you next time.

[1] La trame sonore du court-métrage vient d’une captation live du spectacle Les Étoiles filantes présenté au Lion d’Or en 2004.

WEB

Jan 8, 2016
admin

Merit, Finance and Depth of Field (2016)

image1Keywords: arts, artistic merit, arts boards, money, poverty, fairness

The message to the poor and discontented is that they must not impatiently upset or kill the goose that will assuredly, in due course, lay golden eggs also for them. And the message to the rich is that they must be intelligent enough from time to time to help the poor, because this is the way by which they will become richer still.[1] E. F. Schumacher, Small is Beautiful

My hope this year is that something changes. For example, a change in the system that manages arts grants, specifically the criteria for assessing projects. In all the Arts Councils or Arts Boards across the country, and in many parts of the world, there are two rules for evaluating an application. The most important element for this evaluation is the artistic merit of a candidate. This is how jurors decide if someone will get a grant or not. The second rule is that the financial situation of a candidate should not have any influence on the decision. I have always been opposed to this way of assessing applications. I believe that the financial situation of an artist has a direct influence on the artistic merit of that artist. I have stated this for years while participating in both Canada Council for the Arts and New Brunswick Arts Board juries. Every time I have raised the issue, I got the same terse response; that those are the rules, the foundations of the whole thing, period. I believe that laws or rules are not by themselves proofs of fairness and history is full of such examples.

The straw that broke the camel’s back (forcing me to sit down to state this in writing) came a few weeks ago when I read a press release of grants awarded by the one of the provincial Arts Boards in the country. One of the successful candidates is also a full-time professor at a University and the grant will allow this professor to attend an arts residency during a sabbatical. According to the Faculty Bargaining Services, someone making $100,000. a year will make around $88,000. while on sabbatical. I am outraged that someone on a sabbatical, which is a time paid to do one’s work, can apply and get a grant to help do that work. Aren’t the taxpayers on the hook twice for the same thing?

There are people out there who are applying for grants, getting them and they have no financial need for this funding. There are also people who are applying for grants and not getting them and have an urgent need for funding. Books, paintings, sculptures, musical scores and videos are not created because some people are not receiving grants. Some of the available funding is going out to supplement individuals already receiving generous packages. Perhaps there should be a program that would permit people who receive grants recognizing their work excellence, yet don’t need the funding, to put the money back into the system. Perhaps they could then receive commendations for their contribution. If it is accolades that they need, why not create special recognition prizes?

Every time that I am told that the financial situation of an artist has no bearing on an application, I am puzzled. How could money not be a consideration when money is at the core of the whole thing? This is why artists are asking for grants: to get money, to do things. If money doesn’t matter, the federal government would not make equalization payments to less wealthy Canadian provinces to equalize the provinces’ “fiscal capacity”. If money is not important, George Murray, St-John’s poet laureate would not have resigned after budget cuts to the arts and culture sector in Newfoundland [2]. If money is not an issue, why are arts boards paying Hill Strategies to research key statistics about artists and their personal situations as well as their financial impact on the economy? [3] We are all outraged when we hear of CEOs salaries and how many lifetimes it would take for a regular Joe to make that kind of dough. And what the hell happened to the We are the 99% movement?

Every time that I am told that the financial situation of an artist has no bearing on the artistic merit, a shiver runs down my spine. If wealth is not an indicator of well-being, then what is? It is difficult to deny the link between poverty and poor health; it is also difficult to say that the economic well-being of an individual does not affect that person’s life. Who is going to have the better depth of field, the artist with the Canon EOS 1D Mark III priced at $12,000. or the artist with the Kodak FZ41 Digital Point & Shoot Camera at $88.? I agree, the better camera might not yield the better artwork but it allows the artist to have a bigger range of possibilities.

A few countries in the world have established what is called a Day-Fine, a “structured fine payment plan calculated according to a convicted individual’s financial status and the severity of the crime”.[4] The idea is that “if both high-income and low-income population are punished with the same jail time, they should also be punished with a proportionally similar income loss.” [5] If this works for fines, can’t it work for grants?

I am an artist and a writer and I am writing this to say that our model is broken and that it could be fixed but only if we really wanted to do it. I am aware, that this post will not change the world, but I need to say it, I need to feel that I am trying to let some light in.

Daniel H. Dugas, January 6, 2016

 

 

During the last few years, Daniel H. Dugas has written a few posts about the arts and the arts management. For more information about Daniel’s writing please visit: http://daniel.basicbruegel.com/texte/

[1] E F Schumacher, Small Is Beautiful: A Study of Economics as if People Mattered, Vintage Books, London, 1993, p.11

[2] St. John’s poet laureate quits over cuts to arts funding

[3] Hill Strategies Research

[4] Day Fine Law & Legal Definition

[5] Day-fine

 

Related links:
Do You Have to Be Rich to Make It as an Artist? (ARTNET)

Dec 30, 2015
admin

Les coups de cœur culturels (2015)

Bien content que mon dernier livre fasse partie des coups de cœur culturels 2015 de Sylvie Mousseau !

L’esprit du temps de Daniel H. Dugas

Poète, artiste en art médiatique et musicien, Daniel H Dugas est arrivé à la fin de l’année 2015, avec un ouvrage littéraire assez original qui allie textes poétiques, photographies et essais. Se situant entre le récit de voyage et la poésie, l’auteur de Moncton a écrit ce livre dans un café lors d’une résidence d’écrivain à Sydney en Australie. Il a utilisé des cartes d’échantillon de couleurs offertes par les compagnies de peinture, en plus de photographier des paysages, des objets et des scènes de la vie. Avec une pointe d’ironie, ce livre magnifique qui nous permet de voyager à travers la ville australienne a attiré mon attention notamment à cause du côté ludique de l’entreprise. Certains poèmes et images m’ont particulièrement touchée. Je pense, entre autres, au texte intitulé Une heure que l’on retrouve au début du recueil.

Les coups de cœur culturels 2015 de… Sylvie Mousseau
lundi 28 décembre 2015

 

Dec 29, 2015
admin

Des ravins au bout des lèvres – compte rendu (2015)

Voix plurielles 12.2 (2015)

Dugas, Daniel H. Des ravins au bout des lèvres. Sudbury : Prise de parole, 2014. 127 p.

Des ravins au bout des lèvres est un délice d’essai poétique qui débute – « La mémoire est un sentier / dans la forêt magique » (« La mémoire ») – sur un ton qui rappelle les forêts de symboles dans «Correspondances» de Charles Baudelaire. Mais nous commencerons de préférence par la fin, à savoir la quarantaine de pages réservées aux notes, à la bibliographie et à l’index. Les notes fournissent la genèse de l’ouvrage et renseignent l’originalité de la démarche de l’auteur dans un langage qui craque de précision. Des références à divers systèmes classificatoires à l’analyse des connotations du terme « trou » jusqu’aux techniques du judo et à Jorge Luis Borges, en passant par les sagas nordiques et les astéroïdes, elles établissent l’étonnante intertextualité du recueil de même que l’intérêt de l’auteur pour l’intermédialité et un impressionnant foisonnement de connaissances en littérature, critique, musique et culture populaire. L’index, un poème en soi, forme une litanie musicale ou encore un registre d’expressions à méditer et à réassembler, un peu, mais de taille réduite, comme dans Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau. Plus encore, il invente de nouvelles logiques d’organisation. Au lieu de limiter l’index aux noms communs et propres, Daniel Dugas inclut parfois déterminants et autres particules dans sa classification avec pour effet de créer de très jolies associations, par exemple dans « les alcôves du cœur 36 / les algorithmes des civilisations 38 / les baigneuses de Fragonard 81 / les bribes échappées 61 » ou « à la dérive du sens 23 / à ciel ouvert 21 / à genoux devant l’inconnu 85 / à la limite de la bibliothèque 67 ».

N’oublions pas non plus les photographies insérées comme des lamelles au cours des pages (en particulier, deux images du célèbre Valley of the Shadow of Death, 1855, de Roger Fenton). Véritables grisailles, elles semblent échapper hors de la page qui leur sert de cadre. Elles s’interprètent à souhait et mettent en doute le réel dont elles sont pourtant la preuve. Dans tous les cas, elles ne s’épuisent pas et aiguillonnent l’imagination. Laquelle est sollicitée à chaque nouveau poème. L’attrait du vide y est le maitre du jeu ; il préside à l’assemblage des mots et, parfois, à une absurdité touchante, atrocement humaine. Comment ne pas penser à Plume, personnage de Henri Michaux, à la lecture de vers tels que « Le premier tombe / sans faire de bruit / sans se faire mal / râle sans respirer / rampe sans avancer » (« Visages méconnaissables ») ? Du néant il reste les mots, toujours les mots, le papier, l’écriture, la pensée : « Un vers des livres / glisse sous le frontispice / de la maison-mère / Ses mandibules arquées / lacèrent les secrets de l’humanité » (« In-octavo »).

Essai poétique ? Art poétique ? Textes et images ? Poésie ? Peu importe comment les lecteurs choisiront de désigner Des ravins au bout des lèvres, l’ouvrage de Dugas offre un grand plaisir de lecture quand « Un petit vent / fait lever quelques pages / arrache quelques mots inutiles / les emporte vers les berges / de la rivière imaginée / à la limite de la bibliothèque » (« 000 (le long du roman-fleuve) »).

Catherine Parayre, Université Brock
Vol. 12, No 2 (2015)

Dec 21, 2015
admin

Rapport résidence d’écrivain (2015)

La résidence d’écrivain au Département d’études françaises de l’Université de Moncton m’a permis de travailler sur mon projet « Formats », où l’architecture des formats d’images du cinéma et de la vidéo est utilisée comme outil de création. J’ai concentré la plus grande partie de mon travail d’écriture poétique à l’exploration de deux formats populaires : le format écran large (16/9) et le format historique de la télévision (4/3). De plus, j’ai eu l’occasion de participer à une série de rencontres avec la population universitaire.

Voici en résumé le retour sur ce qui a été réalisé.

Jeudi de la Librairie
La Librairie acadienne et le Groupe de recherche interdisciplinaire sur les cultures en contact (GRICC) de la Faculté des arts et des sciences sociales m’ont invité au premier Jeudi de la Librairie de la saison 2015-2016, qui a eu lieu le 5 novembre à la Librairie acadienne du Campus de l’Université de Moncton de 16 h 30 à 18 h. Nicolas Nicaise, chargé de cours et doctorant au Département d’études françaises, animait la rencontre. Après la présentation j’ai fait la lecture de quelques textes.

Conférence + lancement
Le Département d’études françaises m’invitait à prononcer une conférence publique intitulée : « La poésie et la galère de notre temps ». La conférence a eu lieu le jeudi 3 décembre 2015 à 16 h, à la Librairie Acadienne, pavillon Taillon et a été suivi du lancement de mon nouveau livre intitulé L’Esprit du temps / The Spirit of the Time.

Résumé du livre
L’esprit du temps / The Spirit of the Time est un projet d’écriture sur la couleur. Le poète et essayiste utilise les cartes des échantillons de couleurs disponibles dans le commerce — les nuanciers de Benjamin Moore, Ralph Lauren, Behr, Earthpaint, Taubmans et d’autres — comme éléments de base pour créer une géopoésie de la ville de Sydney, en Australie.

Si la couleur est un élément de joie et de surprise, les noms inventés par les compagnies de peinture deviennent soudainement une surprise dans une surprise. En effet, que peut-on dire d’une société qui baptise ses couleurs de noms aussi évocateurs que Mur d’école, Étincelle d’amour ou Croûte de biscuit Graham? Quelque part, ces nouvelles appellations sont des reflets culturels, des images-miroirs de notre société. Elles expriment ce que nous sommes, maintenant, le Zeitgeist : l’esprit du temps.[1]

Citations gratuites
Le projet « Citations gratuites » était un jeu d’écriture basé sur le hasard qui a eu lieu à la Pavillon des Arts ainsi qu’à la Bibliothèque Champlain. (Le 26 novembre 2015 de 14 h à 15 h au Pavillon des Arts et le 10 décembre 2015 de 14 h à 16 h à l’entrée de la Bibliothèque Champlain). Les étudiants étaient invités dans un premier temps à choisir au hasard un de mes neuf livres de poésie. Ils devaient ensuite choisir une page du livre et finalement une strophe de cette page. L’extrait était retranscrit sur une carte de visite que je donnais à l’étudiant en lui suggérant de bien garder le papier dans son portefeuille comme un gage de succès pour la période des examens. Cet évènement-performance a eu lieu à deux reprises et m’a permis de rencontrer une centaine de personnes. Les strophes sélectionnées ont été utilisées pour reconstruire de nouveaux textes qui seront publiés sur mon blogue plus tard cette année.

Présentation – Le texte poétique
Le 16 novembre 2015
Le professeur Maurice Raymond m’a invité à faire une présentation dans la classe « LITT2403 – Le texte poétique ». La présentation, d’une heure et quart, était axée sur les rapports texte/image de mon livre « L’Esprit du temps / The Spirit of the Time ». J’ai lu des extraits du livre en plus de proposer une série de vidéo poèmes.

Addenda
Lors de ma résidence, deux évènements poétiques se sont ajoutés au calendrier.

Le 28 septembre 2015, je participais au spectacle « L’Acadie n’est pas une carte postale ». Cet hommage à Gérald Leblanc était présenté dans le cadre du Festival international de littérature à Montréal. Geneviève D’Ortun disait de ma présentation dans le webzine ASTHEURE : « La contribution originale de Daniel Dugas dans cet amalgame poétique vient quant à elle des montages audio-vidéo très réussis qui accompagnent ses lectures: les associations d’images proposées frappent l’imaginaire du public et fournissent à ses textes une nouvelle profondeur. »[2]

Enfin, le 12 décembre 2015, je participais au « 43 200 secondes » le marathon littéraire de la revue Ancrages.

Je remercie le Conseil des Arts du Nouveau-Brunswick et l’Université de Moncton pour cette opportunité.

Daniel H. Dugas
Le 1er février 2016

[1] Édition Prise de parole : L’esprit du temps / The Spirit of the Time http://www.prisedeparole.ca/titres-livre/?id=519
[2] Des voix de l’Acadie actuelle à l’Acadie n’est pas une carte postale : une décennie de mouvance poétique marquée par l’héritage de Gérald Leblanc – Geneviève D’Ortun : http://astheure.com/2015/11/27/des-voix-de-lacadie-actuelle-a-lacadie-nest-pas-une-carte-postale-une-decennie-de-mouvance-poetique-marquee-par-lheritage-de-gerald-leblanc-genevieve-d/

 

Dec 7, 2015
admin

43 200 secondes (2015)

43200sec-wpLa revue acadienne de création littéraire Ancrages vous invite à l’événement littéraire 43 200 secondes, véritable marathon de lecture, qui aura lieu le samedi 12 décembre dans la Salle Bernard-LeBlanc du Centre culturel Aberdeen à Moncton de midi à minuit.

À une époque où l’on glorifie la rapidité, la brièveté, la vitesse, bref la seconde, Ancrages a cherché à donner aux auteur.e.s et au public quarante-trois mille deux cents secondes durant, le luxe du temps.
Tributaire des longues nuits de poésie des années soixante-dix ou encore du mouvement « Slow », l’événement propose au public de venir écouter douze auteures et auteurs disposant chacun de 3 600 secondes pour vous faire la lecture d’une œuvre.

midi à 13 h Dyane Léger
13 h à 14 h Martin Roy
14 h à 15 h Jonathan Roy
15 h à 16 h Martine Jacquot
16 h à 17 h Rose Després
17 h à 18 h Herménégilde Chiasson
18 h à 19 h Guy Arsenault
19 h à 20 h Mélanie Léger
20 h à 21 h Jean Babineau
21 h à 22 h Sarah Marylou Brideau
22 h à 23 h Paul Bossé
23h à 24 h Daniel H. Dugas

L’entrée est libre en tout temps (les contributions volontaires seront acceptées). Le bar ouvre à 17h. Le Centre culturel Aberdeen est situé au 140, rue Botsford à Moncton.

La revue Ancrages remercie : l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick, le gouvernement du Nouveau-Brunswick, le Conseil des arts du Canada et Patrimoine Canada par l’entremise de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, ainsi que le Festival international du cinéma francophone en Acadie.

www.ancrages.ca

Dec 3, 2015
admin

Conférence/lancement (2015)

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Le Département d’études françaises de l’Université de Moncton vous invite à une conférence publique prononcée par Daniel H. Dugas, écrivain en résidence.

La conférence est intitulée «La poésie et la galère de notre temps», et aura lieu le jeudi 3 décembre 2015 à 16 h, à la Librairie Acadienne.

Le lancement de mon nouveau livre «L’esprit du temps / The Spirit of the Time» suivra la conférence et une réception suivra le lancement!

Pour plus d’informations : (506) 858-4050

Au plaisir de vous rencontrer!

http://www.umoncton.ca/nouvelles/info.php?id=17426#.VmHM1rTb_KA

Pages:«1...15161718192021...45»

Daniel H. Dugas

Artiste numérique, poète et musicien, Daniel H. Dugas a participé à des expositions individuelles et de groupe ainsi qu’à plusieurs festivals et événements de poésie en Amérique du Nord, en Europe, au Mexique et en Australie. Son treizième recueil de poésie « émoji, etc. » / « emoji, etc. » vient de paraître aux Éditions Basic Bruegel.

Daniel H. Dugas is a poet, musician, and videographer. He has participated in solo and group exhibitions as well as festivals and literary events in North America, Europe, Mexico, and Australia. His thirteenth book of poetry, 'émoji, etc.' / 'emoji, etc.' has been published by the Éditions Basic Bruegel Editions.

Date : Mars / March 2022
Genre : Poésie / Poetry
Français / English

émoji, etc. / emoji, etc.

Date: Mai / May 2022
Genre: Vidéopoésie/Videopoetry
Français/English

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