Le Grand Dérangement (2021)
En amont de la journée de commémoration du Grand Dérangement du 28 juillet, une œuvre photographique qui fait état d’une légère modification à la boîte de rangement standard.
Réflexions d’un poète acadien de longue date sur la poésie (2021)
L’Étoile – 21 juillet 2021
Par Stéphane Paquette – journaliste
Réflexions d’un poète acadien de longue date sur la poésie en 2021
Daniel H. Dugas est là depuis le début.
L’artiste multidisciplinaire sera l’une des têtes d’affiche du 25e Festival acadien de poésie, qui aura lieu du 29 juillet au premier août à Caraquet.
À 61 ans, il ne donne aucun signe de ralentissement, bien au contraire.
Les projets se multiplient sur sa table de travail et sur son ordinateur.
Même en 2021, un poète ne peut gagner sa vie avec son art.
«Être poète en 2021, c’est à peu près la même chose qu’être poète en 2020 ou 2019. Tout le monde a un angle différent sur ce qu’est ou devrait être la poésie», raconte celui qui est né à Montréal.
«Moi, je pense que la poésie est là pour affirmer, confirmer ou infirmer les réalités qu’on vit.La poésie est branchée sur la réalité.»
Il puise son inspiration un peu partout dans le monde qui l’entoure.
«L’écologie est un thème qui m’est cher, notre rapport avec les nouvelles technologies m’intéresse aussi beaucoup. Les injustices sociales et politiques sont aussi une source d’inspiration, comme le rêve, la beauté.»
Daniel H. Dugas porte un regard critique sur la société matérialiste et individualiste dans laquelle nous vivons.
«Elle est de plus en plus éclectique, mais malheureusement, on dirait qu’elle se referme de plus en plus sur elle-même en petits compartiments étanches. Peut-être sommes-nous entrain de devenir un monde balkanisé, avec des petits groupes d’intérêt», raconte-t-il.
«Mais je pense que la poésie essaie de rejoindre la fibre humaine, ce qui est commun à tout le monde.»
Il croit que les médias sociaux sont de nature à favoriser cet isolement et empêche les échanges entre les groupes et les peuples.
«Comme on dit, qui se ressemble s’assemble. Tout le monde reste avec ceux qui leur ressemble. Des fois, c’est malheureux, des fois c’est bon. Mais il faut aller au-delà deça, il me semble», mentionne celui qui habite à Moncton.
«Chaque personne doit trouver sa propre solution. La mienne, c’est souvent dans les arts littéraires ou vidéographiques de la création. Que tu fasses un jardin, que tu fasses une famille ou que tu crées un poème, la création, c’est peut-être ce qu’il y a de plus humain dans l’être humain.»
Daniel H. Dugas doit porter de nombreux chapeaux pour joindre les deux bouts.
Et il ne s’en plaint pas.
«Certains parviennent à gagner leur vie avec la poésie, surtout dans les grands centres. Ça dépend des milieux et des circonstances. Ici, il faut porter plus qu’un chapeau. J’ai un chapeau littéraire, un chapeau visuel, un chapeau d’artiste graphique, toutes sortes de chapeaux. Je touche à plein de choses.»
Il en a fait du chemin depuis son premier recueil publié aux éditions Perce-Neige en 1983.
Son répertoire compte aujourd’hui plus d’une dizaine d’ouvrages.
Plusieurs sont inspirées par l’Acadie qu’il a retrouvée quand ses parents ont décidé de rentrer au bercail après plusieurs années dans la métropole québécoise.
«On est revenu en Acadie en 1974. Mes parents voulaient nous faire voir ce qu’était la vraie poutine! Moncton a bien changé depuis cette époque, l’Acadie aussi.»
Le poète a bien hâte de renouer avec ses collègues et son public, en chair et en os.
«Le festival acadien de poésie, c’est le plus important que nous avons ici. Je fais partie du groupe qui était au tout premier festival en 1996. J’y retourne toujours avec beaucoup de plaisir. Il y a une belle collégialité et les gens sont contents de se revoir et de partager leurs poèmes. C’est un très bel événement.»
On n’a pas fini d’entendre parler de lui puisque deux projets d’écriture sont pratiquement terminés.
Un a été réalisé avec sa collaboratrice de longue date, Valérie LeBlanc.
Le duo prévoit une exposition en arts visuels dans une galerie de Halifax en novembre prochain.
Atelier de poésie interactive (2021)
J’ai donné un atelier de poésie interactive (Max MSP et Tracery [cheap bots] au CCNB campus de la Péninsule acadienne dans le cadre de ma résidence d’écriture avec le Festival acadien de poésie. Il y a eu de beaux moments ! Merci aux étudiantes et étudiants, au Festival acadien de poésie, à Jonathan Roy, à Mathieu Boucher-Côté, au CCNB et à artsnb !
Rugissements en dents-de-lion (2021)
Je n’ai jamais pensé que Moncton pouvait avoir autant de fleurs sur ses pelouses, mais voilà, tout à coup la ville fleurie sous nos yeux et sous nos pieds !
Ce qui m’étonne le plus, ce n’est pas que les pissenlits poussent presque partout, c’est la vitesse à laquelle nous les avons acceptés; du mépris à l’adoration en quelques semaines ! On dirait que tout le monde écoutait la même émission, le même podcast, a vu la même annonce, et a décidé d’agir tous en même temps. Je n’avais jamais entendu parler de ce No Mow May - Pas de Tondeuses en Mai avant le début du mois, alors pour moi l’éclosion est encore plus spectaculaire.
L’aspect écologique constitue évidemment l’essentiel de l’affaire, mais ce qui me fascine encore plus c’est ce qui est sous-entendu socialement : la pression à faire ou ne pas faire comme tout le monde, c’est-à-dire de tondre ou de ne pas tondre, et surtout les contradictions qui émanent de nos actions. Dans nos sociétés de plus en plus polarisées, les parterres avec les pissenlits et ceux sans pissenlits s’apparentent à des déclarations publiques de nos positions politiques. Apparemment, la plupart des Monctoniens sont en faveur de cette initiative, mais il y a qui continue de résister à l’envahisseur. J’entends depuis une semaine des propriétaires avec leurs tondeuses qui font discrètement leur travail. Dans la cour arrière tout d’abord, à l’abri des regards, puis enhardis, sur la pelouse devant la maison. J’ai aussi pu constater l’effet boule de neige : un voisin qui tond réveille le besoin presque préhistorique de tondre chez un autre.
Si le gazon parfait a été l’emblème du rêve américain, un rêve qui s’est développé et accentué avec la popularité du golf dans les années 50[1], notre sensibilité pour la biodiversité semble avoir pris le dessus. Je dis « semble », car nos actions sont souvent des façades qui nous donnent bonne conscience.
En ville, il y a des terrains où fleurissent un nombre incroyable de pissenlits, mais souvent on peut voir stationné à côté de ces jardins botaniques in situ deux ou trois voitures, des camionnettes et des VUS surdimensionnés. Le nombre, et le fait que ces véhicules soient tous énergivores ne semblent pas poser problème à cette conscience écologique naissante. The sky is the limit, the bigger the better, comme on dit.
Il y a aussi les clubs de golf qui n’ont pas emboîté le pas, mais ça, on n’en dit rien. Pas de Tondeuses en Mai ne s’applique apparemment pas à ces temples de la destruction environnementale, ils sont des intouchables. Comme un fusil dans un saloon de l’ouest, notre prise de conscience doit rester au vestiaire du pro shop.
Devant l’implacable nécessité de la croissance économique, la sincérité de plusieurs de nos gestes écologiques est difficile à cerner. Je me demande souvent comment notre besoin de consommer s’accorde avec notre désir accru de biodiversité. Dans nos sociétés de consommation, on nous dit que ce n’est pas en réduisant nos activités que nous allons faire une différence, mais en achetant d’autres objets qui nous permettront de consommer autant sinon plus qu’avant, et ce en laissant une empreinte carbone moindre. On offre un crédit d’impôt à la personne qui achète un véhicule électrique, mais pas à celle qui décide de faire une vie sans voiture. Je ne sais pas si nous allons sauver la planète en ne faisant que des choses qui ne changent pas trop notre mode de vie, mais c’est là que nous en sommes.
Nos bonnes intentions sont truffées de failles, et je suis d’accord, il y a un début à tout. Alors qui sait, les pissenlits sont peut-être les rugissements qui nous feront changer de cap.
Daniel H. Dugas
Le 23 mai 2021
[1] Voir : American Green: The Obsessive Quest for the Perfect Lawn, Ted Steinberg, WW Norton, 2007. Compte rendu de livre par le New York Times : https://www.nytimes.com/2006/03/13/arts/american-green-the-obsessive-quest-for-the-perfect-lawn.html
Pour une perspective locale du mouvement Pas de Tondeuses en Mai, voir L’Alliance du Bassin Versant Petitcodiac
http://www.petitcodiacwatershed.org/?page_id=1588&lang=fr
The American Obsession with Lawns - Scientific American Magazine (May 3 2017)
https://blogs.scientificamerican.com/anthropology-in-practice/the-american-obsession-with-lawns/
The Life and Death of the American Lawn - The Atlantic (28 August 2015)
https://www.theatlantic.com/entertainment/archive/2015/08/the-american-lawn-a-eulogy/402745/
How the Perfect Lawn Became a Symbol of the American Dream - History Channel (17 February 2021)
https://www.history.com/news/lawn-mower-grass-american-dream
The secret life of logos or What do logos do after dark? (2021)
Logos are symbols or graphics meant to represent something, but how do they come to life? How are they imagined? Graphic designers look at the object to be logofy* and bring their own baggage to the drawing board, but often ideas from other brands become part, knowingly or not, of the new entity. These Frankensteinian objects have always fascinated me.
Recently, I was struck by the resemblance of the old Alberta College of Art and the Assomption-Vie logos. If the ACA logo, born I was told in the 1960s, is a brother or sister to the Penrose Triangle, the Assomption logo created in the mid-seventies, is certainly one of its cousins, but is also a descendent of the 1964 Woolmark Logo of the International Wool Textile Organisation.
‘Logofy’ in the same construction as in ‘Liquefy’.
Top left: Penrose Triangle, top right: Alberta College of Art, bottom left: Woolmark Logo and bottom right: Assomption-vie.
Thanks to Marion Garden, Alberta University of the Arts, and to Charles Cousins and Don Mabie for assistance in retracing the lineage of these logos.
Collapsologie (2021)
J’ai écrit un texte au début de la pandémie sur ce que « l’après-pandémie » pourrait ressembler. En lisant un article sur le site de CNN sur la pénurie d’essence à venir cet été (The travel industry is gearing up for a big summer season), je me suis dit que je devrais le publier ici.
Collapsologie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Collapsologie
Pleins feux sur les auteur-es de l’Atlantique (2021)
Le 16 avril, 20 h / Apr. 16, 8:00 p.m.
YouTube | Centre des arts et de la culture de Dieppe
Dieppe, 331 Av Acadie, Dieppe, NB E1A 1G9, Canada
Avec : Gerard Collins, Daniel H. Dugas, Gemma Hickey, Valerie LeBlanc, Emilie Peltier, Réjean Roy & Jonathan Roy • Animateur : Philip André Collette
Si la zone 1 (région de Moncton) est en phase JAUNE ou ORANGE , cet événement se déroulera en présence des artistes et devant le public, au Centre des arts et de la culture de Dieppe. Les places sont limitées et la salle peut accueillir des bulles d’au plus deux (2) personnes. L’accès est à contribution volontaire (à la porte).
Il sera également diffusé en direct sur notre chaîne YouTube (@FryeMoncton).
Afin de suivre les règles de santé provinciales, nous vous demandons d’indiquer les noms et les coordonnées de toutes les personnes de votre bulle.
An evening celebrating great successes in Atlantic Canadian literature over the past year. Be there as the 2021 Atlantic Book Awards finalists are revealed, and enjoy readings by winners of the Atlantic Book Awards, New Brunswick Book Awards, and Éloizes. Afterward, discover a short film titled Matin Ecchymose, which features a sign language performance of poetry by Mo Bolduc.
With: Gerard Collins, Daniel H. Dugas, Gemma Hickey, Valerie LeBlanc, Emilie Peltier, Réjean Roy & Jonathan Roy • Host: Philip André Collette
If Zone 1 (Moncton region) is at the YELLOW or ORANGE level, this event will feature live performances in front of an audience at the Dieppe Arts and Culture Centre. Seating is limited, restricted to bubbles of up to two (2) people. Admission is pay-what-you-can (at the door).
It will also be streamed live on our YouTube channel (@FryeMoncton).
In order to follow the provincial health regulations, we require you to indicate the name and contact information of all the people in your bubble.
Des crises (2021)
Je pensais dernièrement à la crise sanitaire et la façon dont elle avait propulsé les intervenants des soins de santé à l’avant-plan de toutes les sociétés. Notre avenir et notre devenir dépendent de leurs actions et de leur courage et je suis bien content qu’ils relèvent ainsi le défi. Je me disais aussi qu’une fois toute cette histoire de pandémie terminée, nous devrions peut-être avoir une crise esthétique, question de ramener à la lumière les artistes, les poètes et les penseurs jetés dans l’ombre du coronavirus.
Je voyais déjà un monde nouveau apparaître sous mes yeux. Mais en y pensant encore un peu plus, je me suis rendu compte que cette crise esthétique n’arrivera jamais, pour la simple raison qu’elle est déjà ici, qu’elle a toujours été ici. On a qu’à regarder les mouvements artistiques récents comme le « formalisme zombie » ou le « Hi-Lite » (une forme d’art pour un public qui n’aime pas les idées compliquées et que Dean Kissick, rédacteur au magazine Spike, qualifiait de « Bimbofication of art »), pour voir à quel point nous nageons dans des eaux boueuses.
Comme Némo, je venais de tomber de mon lit, et les feux de la rampe de la réalité m’éblouissaient impitoyablement. Il ne me restait, en clignant des yeux, qu’à espérer que les formes dansantes soient amicales.
Crédit image: Library of Congress
Bufford’s shadow cards, sheet no. 41. c1871.
Du lousse / Some Slack (2021)
[English follows]
« Du lousse » est un texte qui fait partie d’une suite intitulée « Avant / Après ». Quelques-uns de ces poèmes, écrits au début de la pandémie, ont été publiés sur mon compte Twitter ou Facebook, d’autres ont été inclus dans MUSINGS DURING A TIME OF PANDEMIC, une anthologie autour du coronavirus dirigée par Christopher Okemwa (Kenya).
« Du lousse » fait écho aux arcs-en-ciel qui sont apparus alors que nous plongions dans l’inconnu, il souligne aussi implicitement le pouvoir libérateur du chapeau.
“Some Slack” is part of a suite of poems called ‘Before / After’ that I wrote at the beginning of the pandemic. Some of these ‘pandemic’ texts were published on my Twitter or Facebook accounts, others were included in MUSINGS DURING A TIME OF PANDEMIC, an anthology around the coronavirus edited by Christopher Okemwa, Kenya, that was published last December.
‘Some Slack,’ echoes the rainbows that appeared as we plunged into the unknown, it also highlights implicitly, the liberating power of the hat.
Habitat – documentation (2021)
Voici une vidéo documentant notre exposition HABITAT (Valerie LeBlanc + Daniel H. Dugas) qui a été présentée à la Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen du 6 novembre au 20 décembre 2020. Commissaire Jonathan Lamy
Version française
Here is a video documenting our exhibition HABITAT (Daniel H. Dugas + Valerie LeBlanc) curated by Jonathan Lamy and presented at Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen – Nov 6 – Dec 20, 2020
English version
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