MONCTON 24 – Une journée dans la vie littéraire de Moncton (2010)
Un article par Sylvie Mousseau de L’Acadie Nouvelle paru le 12 mars 2010.
haute résolution: Voir Internet Archive
MONCTON 24 – Poster ! (2010)
Voici le poster pour la Soirée Polyfunique du 16 avril 2010!
Soirée Polyfunique Moncton24
Le premier volet de l’événement Moncton24 a eu lieu samedi le 13 mars dernier. Organisé par la revue Ancrages, il a réuni 24 auteures et auteurs de langues française et anglaise qui ont vécu, saisi et écrit une heure et un lieu différents de la ville de Moncton. Durant ces 24 heures, les rôles ont été inversés : de 0h00 à 24h00, c’est la ville qui a habité ses écrivains.
Le vendredi 16 avril 2010, à 20h00, dans la salle Empress du Théâtre Capitol se tiendra la deuxième partie de cet événement littéraire : la Soirée Polyfunique Moncton24, dans laquelle les auteures et les auteurs participeront à la lecture d’un montage textuel de leurs écrits. Il y aura également une projection des photos prises sur les lieux d’écriture et des prestations musicales assurées entre autres par Wescut Macon Tain.
L’entrée de l’Empress est située sur la rue Robinson
Soirée Polyfunique Moncton24
The first segment of the event Moncton24 took place on March 13, 2010. Organized by the journal Ancrages, it brought together 24 French and English authors. The writers stationed themselves in specific places in the city of Moncton for a specific hour to put into words, a sense of being there.
On Friday, April 16, beginning at 8 p.m. the second segment of this literary event will be held at the Empress Room at the Capitol Theatre. During the Soirée Polyfunique Moncton24, the authors will read their texts as part of a montage of the collective works. There will also be projections of images taken at the writing locations, interdispersed with musical performances by Wescut Macon Tain.
The entrance to the Empress is located at 199 Robinson Court.
MONCTON 24 – 24 auteurs, 24 endroits et une seule ville (2010)
24 auteurs, 24 endroits et une seule ville
Par Sheila Lagacé De L’Étoile , page C3
Publié le jeudi 18 mars 2010
Samedi dernier, 24 auteurs de la région se sont dispersés un peu partout, à Moncton, pour participer à un projet d’écriture visant à saisir l’esprit de la ville. Chaque auteur devait choisir un moment et un lieu précis pour produire un texte qui devait saisir la substance du moment et de l’espace. Les textes de prose et de poésie issus de ce projet intitulé Moncton 24 seront bientôt publiés dans la revue Ancrages.
Pendant 24 heures, la fin de semaine dernière, 24 auteurs de la région devaient s’inspirer de l’esprit de la ville pour écrire chacun un texte. Ce collectif sera bientôt publié dans l’édition 2011 de la revue Ancrages.Pendant les 24 heures de la journée du 13 mars, 24 poètes et romanciers francophones et anglophones se sont dispersés dans divers endroits du centre-ville pour s’imprégner de la ville qu’ils habitent et qui les habitent.
« On leur a donné à chacun une heure précise au courant des 24 heures de cette journée, soit un auteur par tranche horaire, puis les auteurs devaient choisir eux-mêmes un lieu où ils voulaient créer », d’expliquer l’un des instigateurs du projet et membre du comité Moncton 24, Daniel Dugas.
« J’ai eu l’idée de départ de ce projet l’automne dernier puis je suis allé voir la revue Ancrages et je leur ai proposé l’idée puis tout le monde était emballé alors on travaille à fignoler le projet depuis ce temps-là et puis c’est devenu un projet collectif », a-t-il poursuivi.
L’événement de samedi constituait le premier volet de ce projet, soit le volet création. Le 10 avril prochain, une soirée sera organisée dans un endroit du centre-ville pour présenter publiquement les textes de ces auteurs, ce qui constituera le deuxième volet du projet.
« Ça va être une grande soirée en compagnie des auteurs et où les textes seront rendus publics dans une mise en scène spéciale », a laissé savoir Daniel Duguas qui veut garder certains éléments de surprise pour cette soirée qui promet d’être particulière.
Le but de cet événement littéraire est en quelque sorte de donner une nouvelle perspective par rapport à la Ville de Moncton.
« L’objectif est de créer un document comportant différents textes qui vont nous donner un cliché instantané de la ville de Moncton en textes », a précisé Daniel Dugas.
« Puis, au niveau de la création, c’est toujours intéressant quand il y a certaines contraintes puis je crois que ça va donner un résultat étonnant qui va nous permettre de voir ce qu’est la vie au centre-ville sur une période de 24 heures », a-t-il continué.
Parmi les auteurs francophones qui ont décidé de participer à ce projet, on retrouve Herménégilde Chiasson, Marc Arseneau, Jean Babineau, Paul Bossé, Sarah Marilou Brideau, Emmanuelle Chapados, Jean-Marc Dugas, Kimberly Gautreau, Brigitte Harrison, Dominique Langlois, Raymond Guy LeBlanc, Daniel Omer LeBlanc, Valérie LeBlanc, Dyane Léger, Jean-Mari Pître, Jonathan Roy, Christian Roy et Gabriel Robichaud.
24 auteurs, 24 endroits et une seule ville
MONCTON 24 – entrevue radio (2010)
Une entrevue radio à l’émission En Rafale, avec Samuel Chiasson de Radio Canada.
Diffusée le 9 mars 2010
MONCTON 24 – Google Map (2010)
Moncton24Le premier volet de l’événement Moncton24 a eu lieu samedi le 13 mars 2010. Il a réuni 24 auteures et auteurs de langues française et anglaise qui ont chacun, à tour de rôle, vécu, saisi et écrit une heure et un lieu de la ville de Moncton. 24 lieux et 24 heures pendant lesquelles les rôles ont été inversés : de 0h00 à 24h00, c’est la ville qui a habité ses poètes.
http://revueancrages.net/
The Moncton24 event was held on Saturday March 13. The aim was to capture the spirit of a city or the substance of a space through involving the voices of many writers. This literary event brought together 24 English and French writers who chose a location and a time of day or night. Each author wrote a text about this particular place, at this particular time. 24 authors in 24 hours to recreate the city we inhabit from their unique perspectives.
View Moncton24 in a larger map
Moncton 24 (2010)
March 13, 2010
The Moncton24 event will be held for the first time on Saturday March 13. The aim is to capture the spirit of a city or the substance of a space through involving the voices of many writers. This literary event will bring together 24 English and French writers who will choose a location and a time of day or night. Each author will write a text about this particular place, at this particular time. 24 authors in 24 hours will recreate the city we inhabit from their unique perspectives. The texts will be published in the 2011 edition of the Revue Ancrages.
WITH: Marc Arseneau, Jean Babineau, Paul Bossé, Marilou Sarah Brideau, Allan Cooper, Emanuelle Chapados Herménégilde Chiasson, Jean-Marc Dugas, Kimberly Gautreau, Bridget Harrison, Dominic Langlois, Raymond Guy LeBlanc, Daniel Omer LeBlanc, Valerie LeBlanc, Dyane Leger, Vanessa Moeller, Jean-Mari Pitre, Jonathan Roy, Christian Roy, Gabriel Robichaud, Nancy Schofield, Jon Tattrie, Marybeth Yorke.
LOCATIONS: Red Bridge near the Château Moncton, Victoria Park, Dieppe Market, Library of Moncton, Moncton Market, Aberdeen Café, emergency room George Dumont Hospital, Starbucks – Chapters Irishtown Nature Park, Pumphouse Brewery, Café Calactus, Bore Park, Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption
Evening polyfunique
Saturday, April 10
Moncton24 will be followed by a polyphonic happening taking place at the [local name]. During the evening, the 24 authors will read their texts by fragments creating a kind of aural palimpsest.
Moncton24
Original concept
Daniel Dugas
Ancrages
Joel Boilard David Décarie, Marie-Eve Landry, Maurice Raymond, Jonathan Roberts
[Français]
Moncton24
13 mars 2010
Le samedi 13 mars aura lieu l’événement Moncton24, un projet d’écriture à plusieurs voix qui vise à saisir l’esprit d’une ville ou la substance d’un espace : celui, à la fois matériel et symbolique, que nous habitons, qui nous habite. Cet événement littéraire regroupera 24 auteures et auteurs de langue française et anglaise qui choisiront un endroit de la ville et un temps de la journée (ou de la nuit) et écriront un texte à propos de cet endroit et de ce moment particulier. 24 auteurs en 24 heures pour recréer sur un autre plan la ville que nous habitons. Les textes de Moncton24 seront publiés dans l’édition 2011 de la revue Ancrages.
AVEC: Marc Arseneau, Jean Babineau, Paul Bossé, Sarah Marilou Brideau, Allan Cooper, Emanuelle Chapados, Herménégilde Chiasson, Jean-Marc Dugas , Kimberly Gautreau, Brigitte Harrison, Dominique Langlois, Raymond Guy LeBlanc, Daniel Omer LeBlanc, Valerie LeBlanc, Dyane Léger, Vanessa Moeller, Jean-Mari Pître, Jonathan Roy, Christian Roy, Gabriel Robichaud, Nancy Schofield, Jon Tattrie, Marybeth Yorke
LIEUX: Pont Rouge près du Château Moncton, Parc Victoria, Marché de Dieppe, Bibliothèque de Moncton, Marché de Moncton, Café Aberdeen, Salle urgence de l’hôpital George Dumont, Starbucks – Chapters, Parc naturel Irishtown, Pumphouse Brewery, Calactus Café, Parc du Mascaret, Cathédrale l’Assomption
Soirée polyfunique
Samedi 10 avril
Moncton24 sera suivi d’un happening polyphonique qui aura lieu au [lieu à déterminer]. Lors de cette soirée, les 24 auteurs liront leurs textes par « fragments » et d’une manière intermittente afin de créer une sorte de palimpseste sonore.
Moncton24
Concept original
Daniel Dugas
Ancrages
Joël Boilard, David Décarie, Marie-Ève Landry, Maurice Raymond
-30-
Même un détour serait correct (2008)
Une critique de Même un détour serait correct par Antonio D’Alfonso qui a paru dans la revue Liaison, n° 138, hiver 2007-2008, p. 54.
PLUS QUE LA COUVERTURE (l’habit), ce sont les épigraphes qui aident à mieux comprendre un livre. Ces installations métaphoriques agissent, telles des signalisations routières. On le sait, un recueil de poésie n’a pas besoin de ce genre d’indicateur de sens. Heureusement, un vers est le moins linéaire des phrases, ce pont qui permet à notre imagination de vaguer à travers tous les sens. Disons simplement que, de temps en temps, le poète cherche, en citant un autre écrivain, à limiter les divagations chez le lecteur. Un clin d’œil.
Daniel Dugas de l’Acadie utilise trois épigraphes: un de Charles Bukowski, un autre de Léo Ferré et le dernier d’Herbert Read. Au fur et à mesure que nous avançons dans notre lecture, chacun révèle l’engagement politique de l’auteur, qui pointe clairement dans une certaine direction. Me voici, semble-t-il dire.
Le premier poème du livre s’ouvre sur « des monstres », et le dernier se termine avec « de la faible lueur au bout des tunnels ». Ce n’est pas un hasard si Dugas clôt le premier poème sur les monstres avec le vers « des fils d’Ariane » et cite à la fin son recueil de tunnels. Même un détour serait correct est un livre sur le sens que prennent les choses, plus que leur signification leur direction, ou plus exactement, la non-signification des choses qui reviennent au point de départ. On détale dans ce dédale de la « noirceur » avec l’espoir de se trouver là où « la plus petite lueur/est encore la chose la plus brillante de l’Univers ».
Ce n’est non plus un hasard si Dugas cherche à donner du sens à ce qui semble abstrait. Il se réfère au mathématicien suisse Leonhard Euler et s’amuse avec son idée des sept ponts de Königsberg pour écrire une forte et brillante section poétique, « Le problème du pont de Königsberg ». Comment traverser ce monde sans jamais utiliser le même pont deux fois de suite? C’est malheureusement impossible. Euler l’a démontré́ dans le dix- huitième siècle. Dugas semble croire que oui, tout est possible.
Si cela est vrai, contentons- nous des détours, allons dans le sens contraire du raccourci. Allons par le plus long chemin. Dugas propose une solution bien originale à ce problème mathématique de la répétition : «l’histoire des ponts/c’est l’histoire des désirs d’aller de l’autre coté́/d’aller vers l’autre». L’autre voie, c’est «le pont qui bouge pendant que l’eau reste immobile ».
J’aime quand un poème me faire rêver à l’Ailleurs et, chez Daniel Dugas, l’Ailleurs, c’est toujours la réalité́. Aucune immobilité́, aucune stagnation: les titres des poèmes sont des verbes à l’infinitif (sauf trois, les substantifs utilisés dans le premier vers de chaque section) présentes tous en ordre alphabétique (comme des ordres ?). Le recueil se divise en trois sections : « L’effondrement de l’architecture », « Le problème du pont de Königsberg» et «Porte-Bonheur», où les poèmes y sont disposés dans une mise en page singulière: dans la première section, ils sont alignés à la gauche de la marge ; dans la deuxième, ils sont centrés, et dans la dernière, Daniel Dugas les aligne à la marge de droite. Indice d’une trinité́ du bonheur? Possible. Parfaitement, maïeutiquement, «une oasis pour les assoiffés… les affamées… les blessés…».
Daniel Dugas, Même un détour serait correct, poésie, les Éditions Prise de parole, Sudbury, 2006, 86 pages.
http://www.erudit.org/culture/liaison1076624/liaison1080654/40651ac.pdf
Même un détour serait correct (2006)
Même un détour serait correct est animé par la révolte contre le pouvoir sauvage. Les vers y oscillent entre la dénonciation impuissante et l’espoir calculé. Un « refus global » prononcé avec émotion, qui aménage ponts et possibilités permettant à l’homme de « traverser de l’autre côté ».
MUDSC (2005)
Screenings:
• 19es Instants Vidéo, Marseille, FR, 2006
• Rencontre du film numérique de Mantes La Jolie- Centre Culturel Le Chaplin, FR, 2006
• Vidéotèque éphémère, VIDEOFORMES, Clermont-Ferrand, FR, 2006
• Comox Valley Art Gallery, Courtenay, BC, 2005
Même un détour serait correct – MUDSC -est une dérive dans les nouvelles villes encloisonnées, dans les villes forteresses, les villes-privées, où la peur de l’autre est portée à l’extrême et où les caméras de surveillance, les portails télécommandés et les gardiens de sécurité sont devenus les nouvelles nécessités de cette vie à l’abri de la vie elle-même.
Dans cette topographie du conflit, il y a aussi l’espoir de trouver un terrain neutre pour construire ou reconstruire un espace habitable.
Même un détour serait correct : 32 minutes
Français avec sous-titres anglais
MUDSC: Même un détour serait correct – translated: ‘Even a detour would be all right’ is a poetic expedition into; urban sprawl, gated communities, those private cities of our new world where the fear of the others is pushed to the extreme. Those are the places where surveillance cameras, remote controlled doors and security guards have become the new necessities of this life sheltered from life itself.In this topography of conflict there is also the hope to find a neutral ground to build or to rebuild a liveable space.
MUDSC contains 18 videos poems.
Même un détour serait correct : 32 minutes
French with English subtitles
MUDSC sur YouTube :
Daniel H. Dugas
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